Est-elle britannique, belge ou française ? Nul ne le sait vraiment. Si Lanscailler est dérivé de Lancashire (province anglaise) elle peut être britannique. Un indice supplémentaire corrobore cette présomption : Carpentier la décrit en 1910 comme nouvelle variété récemment introduite en Avesnois (France) sous l’orthographe de Lanscahire. Pamart la décrit en 1927 la Lancashire, orthographe qui sera reprise à la lettre par le verger Français 1948, Vezin et Vandamme 1938 et Vandamme 1951. Elle est bien connue en Belgique sous le nom de « Large Mouche » ou « Belle Fleur Large Mouche » et décrite sous ce nom par Van Cauwenberg en 1954.
Moyen à gros, calvilliforme, forme assez régulière, aplatie, légèrement conique, généralement plus large que haute.
L’épiderme est lisse, mi-luisant, fond jaune-verdâtre, onctueux à la maturité, coloré et largement strié de rouge carmin du côté du soleil, légèrement maculé de gris sur une partie de la surface.
Le pédoncule est court ou moyennement long, assez gros, implanté en général obliquement dans une cavité assez profonde, étroite ou moyennement large et colorée de gris brun.
L’œil est grand, généralement fermé, parfois ouvert, les sépales gris duveteux. L’œil est inséré dans une cavité large, moyennement profonde et côtelée, un côté généralement plus élevé que l’autre.
Très vigoureux. Les charpentières sont à leur origine formées de longs rameaux trapus et verticaux, qui se couronnent et se couchent sous le poids des fruits.
La Belle Fleur Large Mouche est moyennement sensible à l’oïdium, peu sensible à la tavelure sur feuilles et sur fruits et peu sensible au chancre. Les trop gros fruits sont parfois vitreux.
C’est une variété rustique.
Floraison mi-tardive. Le pollen est de qualité moyennement bonne.
De fin septembre à début octobre
De qualité sucrée, aigrelette, peu de saveur. Deuxième qualité comme pomme à usages culinaires ; Conservation naturelle bonne, en chambre frigorifique jusqu’en février-mars.
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